1 - Qu'est ce que le CO² ?

Il s'agit de la combinaison d'un atome de carbone (C) et de deux atomes d'oxygène (O²). Le charbon est principalement constitué de carbone (60 à 80% selon sa qualité). Lors de la combustion de celui-ci, une réaction chimique se produit, chaque atome de carbone (C) se lie avec deux atomes d'oxygène (O²) prélevés dans l'atmosphère pour former une molécule de CO² (dioyde de carbone). Et, intérêt de la combustion, cette réaction chimique s'accompagne d'un important dégagement de chaleur

N'oublions pas que le CO2 est toxique à une concentration de 5% et mortel à 20%. Le CO2 gazeux a une odeur légèrement irritante, est incolore et est plus lourd que l'air.

2 - Pourquoi une centrale thermique émet autant de CO² ?

La masse atomique du carbone étant de 12, la masse atomique de l'oxygène étant de 16, la masse atomique du CO² est donc de 12 + 2x16 = 44.
A chaque fois qu'un atome de carbone (masse 12) brûle, il se transforme en dioxyde de carbone (masse 44) ;  Le dioxyde de carbone est donc 44 / 12 = 3,66 fois plus lourd que le carbone.

On vient de voir qu'une tonne de charbon est constituée d'environ 600 Kg à 800 Kg de carbone. Lors de la combustion de ce charbon, le CO² émis sera au minimum de 600 Kg X 3,66 = 2 200 Kg.

Une centrale thermique qui consomme 2 millions de tonnes de charbon va donc émettre au minimum 4,4 millions de tonnes de CO².

Le quota de CO² alloué à la France par Bruxelles est de 135 millions de tonnes par an. On voit bien l'impact non négligeable d'une seule centrale thermique au charbon.

 

3 - Quelles solutions doit-on adopter ?

Le CO² est le principal gUn Monsieur «Géothermie et captage de CO2» vient d'être nommé à la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). Il est chargé d'établir la stratégie du Meeddm en matière de géothermie et de stockage souterrain de CO2az à effet de serre (GES). Les nouvelles centrales thermiques devront donc capter et stocker le CO² pour éviter une augmentation des GES.

Dernière minute

Le Gouvernement vient de nommer un Monsieur «Géothermie et captage de CO2»  à la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC). Il est chargé d'établir la stratégie du MEEDDM (Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer) en matière de géothermie et de stockage souterrain de CO2.

 

 

Documentation

 

CO 2 et Energie - Édition 2009

 

Pour consulter le document format pdf 3 Mo

 

 

Dossier spécial : Changement climatique - l'enjeu du CO2 (Magazine de l'INERIS - AVRIL 2008)

Voir pages 7 à 17

 

Pour consulter le document format pdf 1,2Mo

 

 

Captage et séquestration du carbone : un remède pire que le mal - 5 mai 2008 

Afin de diminuer les émissions de CO2 des grosses unités industrielles consommatrices d'énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), le principe de capter le CO2 lors de la combustion puis de le séquestrer en sous-sol est de plus en plus mis en avant par les acteurs du secteur.

Greenpeace vient de publier le 5 mai un rapport intitulé : « Faux Espoir : Pourquoi le captage et la séquestration du carbone ne sauveront pas le climat » qui dénonce les dangers de ce nouvel engouement.

Le premier argument mis en avant est le délai trop long de mise en place de cette technologie. D'après le rapport, la capture et la séquestration du CO2 (CSC) ne seront pas disponibles à une échelle suffisante avant 2030, or de plus en plus d'études fixent à 2015 la date à partir de laquelle les émissions mondiales de gaz à effet de serre doivent impérativement commencer à décroître.
Le deuxième argument est le côté « énergivore » du CSC. Pour les centrales électriques, cette technologie consomme 10 à 40 % de l'énergie produite. D'après Greenpeace, la mise en place à grande échelle « risquerait d'annuler les gains d'efficacité des cinquante dernières années et augmenter d'un tiers la consommation des ressources ». En particulier, selon l'emplacement des centrales, le CO2 capturé doit être transporté pour être séquestré. Le transport peut s'effectuer soit via des gazoducs, technologie identique à celle utilisée pour le transport du gaz naturel, soit sous forme liquide dans des citernes isothermes. Dans le cas des citernes, les modes de transport sont alors très classiques : camion, train et bateau. Si l'on ajoute à ce coût énergétique les coûts d'investissement et de fonctionnement, on peut aboutir à une augmentation du prix final de l'électricité de 21 à 91 %.

Pour en savoir plus :

Synthèse du rapport en français  Format pdf 159 Ko

Rapport complet en anglais  Format pdf 1,9 Mo

 

 

Energie Climat

Les énergies renouvelables comparées au piégeage et au stockage du carbone

Une étude, commandée par le gouvernement fédéral allemand, considère que le piégeage et le stockage du carbone émettent dix à quarante fois plus de gaz à effet de serre que les énergies renouvelables, comme le solaire et l'éolien, et qu'ils n'offrent aucune garantie contre la hausse du coût des combustibles fossiles, d'après le Dr. Mae-Wan Ho

Consulter le document format pdf 1,16 Mo

 

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