Le choix de la méthode d’exploitation d’un gisement de charbon est déterminé par de multiples facteurs: topographie des lieux, configuration du gisement, caractéristiques géologiques des terrains encoffrants, exigences ou contraintes relatives à l’environnement, sans oublier les facteurs prédominants qui sont d’ordre économique : disponibilité, qualité et coût de la main-d’oeuvre requise (y compris de cadres qualifiés), installations adéquates pour loger et nourrir les travailleurs et occuper leurs loisirs (surtout si la mine n’est proche d’aucune agglomération), disponibilité des machines et des équipements nécessaires ainsi que de conducteurs qualifiés, etc. Un autre facteur important est le coefficient de recouvrement, c’est-à-dire la quantité de stériles à enlever par rapport à la quantité de charbon qui peut être extraite; plus ce coefficient est élevé, moins l’exploitation sera rentable.

 

Les exploitations de charbon à ciel ouvert

L’exploitation à ciel ouvert de gisements de charbon peut se faire par diverses méthodes, dont le choix est déterminé par la situation géographique, la topographie et les facteurs environnementaux. Elle exige, dans tous les cas, l’enlèvement préalable des stériles qui recouvrent le gisement. Si l’exploitation à ciel ouvert est de façon générale moins dangereuse que l’exploitation souterraine, elle n’en présente pas moins des risques particuliers qu’il importe de préciser. L’emploi d’engins lourds ne comporte pas seulement des risques d’accidents, il peut aussi exposer les travailleurs aux gaz d’échappement, au bruit et à des produits tels que carburants, lubrifiants et solvants. Les conditions météorologiques peuvent elles aussi poser problème, notamment en cas de fortes précipitations de pluie ou de neige, de verglas, de faible visibilité et de températures extrêmes. Si l’extraction nécessite l’emploi d’explosifs, des précautions spéciales s’imposent pour leur manutention, leur stockage et leur utilisation. Les stériles de recouvrement et les déchets sont empilés en énormes terrils, ce qui exige des mesures appropriées pour empêcher les éboulements et pour assurer la protection des travailleurs, de la population et de l’environnement.

Cette forme d'extraction s'apparente plus à une activité de terrassement et de transport qu'à celle d'une mine souterraine. De ce fait, elle est plus facile et moins coûteuse.

Une activité de "Travaux Publics"

Au départ, il faut "découvrir" une très large surface. Les stériles sont enlevés par tranches successives et sortis de la fouille. Ils serviront au remblaiement de la découverte lors de la reconstitution du site. Les couches de charbon apparaissent au fur et à mesure que le chantier se creuse. Des engins de travaux publics effectuent l'extraction et le chargement du minerai. La desserte des divers matériels se fait par un réseau de pistes en gradins développé tout autour. Plus le chantier s'enfonce, plus il se rétrécit. L'exploitation est arrêtée en fonction de critères de rentabilité, c'est-à-dire lorsque la quantité de stériles à déplacer est de dix à quinze fois supérieure à celle du charbon extrait.

 

 

 

Documentation

 

Exploitation des mines de charbon à ciel ouvert

  Tout ce qu'il faut savoir sur les exploitations à ciel ouvert  

  Exploitation à ciel ouvert

  Effets sur l'environnement §2

  Limitation des effets sur l'environnement §2.2

 

 

 

   Secteur minier - Préparation et transport

  §2 . Effets sur l'environnement et mesures de protection : dégagement de poussières et bruit

  voir fin de §2.3 Séparation - Flottation, sur les eaux météoriques et les eaux d'infiltration qui
  s'écoulent des terrils...

 

 

 

 

 

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