PROJET GAZ

Présentation de Valorca                 Réunion avec les élus

 

Cette présentation est extraite du dossier édité par VALORCA  

 

Mémoire technique

Valorca s'appuie sur le rapport SOFREMINES  et le rapport du BRGM pour justifier les limites du périmètre demandé.

Le gisement de Lucenay a fait l'objet d'études antérieures en 1981 puis 1985. Mais aucune donnée permettant de quantifier la présence de gaz de mine n'a été recueillie. Les nouvelles études réalisées en 2004 par la société SOFREMINES ont conclu à la présence probable de méthane, possiblement en fortes quantités (estimées entre 500 millions et 1 milliard de m3)
Le périmètre demandé correspond à l'emprise du gisement houiller de Lucenay-les-Aix susceptible de contenir du méthane en forte quantité.

Le rapport de SOFREMINES admet que les conditions sont favorables à l'existence d'accumulations de quantités de méthane et que ce gaz est susceptible de se trouver " en fortes quantités " dans les couches de charbon.

Afin de déterminer avec précision la quantité de méthane retenue dans les couches carbonifères, il est indispensable de mener des études sur les données relatives à la présence de méthane (teneur en gaz de charbon, isothermes d'adsorption.)

L'objectif principal des recherches que souhaite mener Valorca sur le périmètre de la demande du bassin houiller concerne le gaz méthane, piégé par adsorption dans les veines du bassin houiller.

En outre, l'extraction préalable du grisou est un facteur de sécurisation des exploitations ultérieures pour la récupération des extraits solides du gisement.

Valorca propose de conduire des expérimentations en laboratoire sur les propriétés intrinsèques du charbon dans le cadre de projets pilote.

Les analyses conduites viseront à recueillir des informations concernant caractéristiques propres au charbon (humidité naturelle, humidité d'équilibre, cendres, matières volatiles, carbone total), la concentration en composants gazeux principaux (CH4, CnHm, Co2.) ainsi que les isothermes CH4 et CO2 sur le charbon sec avec humidité naturelle.

Bien que la perspective ne soit pas le stockage de CO2 mais l'exploitation sécurisée du charbon dégazé, Valorca propose que les carottes soient utilisées pour des expérimentations en laboratoire dans le cadre du développement des techniques de séquestration de CO2 associant notamment comme partenaires l'IFP.

Synthèse du descriptif des travaux envisagés

L'interprétation des données géologiques a conclu sur la nécessité de procéder à deux forages par carottage, d'une profondeur de 300 et 600 m, à l'intérieur du périmètre sollicité. L'emplacement du second sondage est également un site intéressant du point de vue de la séquestration du CO2.

Selon les estimations de la société SMET, le coût des travaux de forages est évalué à 282 500 euros ; ce montant n'inclut pas l'approvisionnement du chantier en eau ainsi que les éventuels travaux de terrassement, évalués à 10 000 euros. Pour la partie analyses, le budget prévisionnel ressort à 72 100 euros ; ainsi, Valorca s'engage à consacrer un minimum de 365 000 euros à la réalisation des travaux.

L'emplacement des deux forages a permis de définir plusieurs zones potentielles favorables à l'accumulation de méthane.

L'emplacement du « forage nord » puissant et peu profond, cumule une épaisseur de charbon d'environ 70 mètres à 233 mètres de profondeur.

L'emplacement sud plus mince et plus profond renferme deux veines de charbon (1ère veine de 449 à 496 m de profondeur et la 2ème de 560 à 581 mètres de profondeur) sous une couverture importante de terrains argileux et gréseux.

Ces deux forages seront des carottages et feront l'objet de chantiers distincts. Ils seront réalisés successivement et dans les mêmes conditions.

Les travaux de forage se déroulent en trois étapes :

  • la préparation de l'emplacement du forage

  • la réalisation du forage

  • la remise en état des lieux après forage

La surface occupée pour l'emplacement du chantier de forage représente une surface carrée de 20 mètres de côté, soit 400 m² autour de chaque puits.

L'évacuation des eaux usées et pluviales se fera par une pompe alimentant un container afin de limiter les impacts au sol.

La circulation se limitant à l'appareil de forage (laissé sur place) et un camion citerne (chaque semaine), la voirie ne nécessite pas d'être renforcée ni aménagée. Une signalisation sera installée sur les routes et les chemins existants pour prévenir de toutes les modifications de circulation en prévision.

Des excavations sont prévues pour le stockage et la décantation des boues de forage. Il y a généralement 3 bassins dont la contenance globale dépend de la profondeur à atteindre par le forage (50 m3 pour un forage de 300 m). Une cuve à fuel sert à alimenter l'appareil de forage.

En dehors de la surface occupée par l'emprise du forage et les bourbiers, l'emplacement comprend trois cabines de chantier servant au dépôt de matériels de chantier, au confort des ouvriers et aux réunions pour une surface totale d'environ 60 m².

La phase de forage n'aura lieu qu'en journée et ne nécessite donc pas de surveillance particulière de nuit. Trois personnes seront présentes pendant toute la durée du chantier. Un chef de chantier supervisera les travaux.

Les carottes issues des forages seront directement mises en sachet afin de conserver un maximum de gaz pour permettre une meilleure estimation de la ressource.

La durée de chaque chantier est prévue de s'étaler sur environ 5 semaines.

 

Notice d'impact

Présentation de la superficie de la concession : 

La superficie de l'exploitation s'étend sur une surface de 19,6 km² compris entre les points de coordonnées suivants

  Coordonnées X (m) Coordonnées Y (m)
Nord-Ouest 684958.8 2194745.7
Nord-Est 689697.2 2194745.7
Sud-Est 689697.2 2190607.5
Sud-Ouest 684958.8 2190607.5

Les emplacements des deux forages sont situés, le premier entre N et T et le second en F.

L'emplacement du « forage nord » puissant et peu profond, cumule une épaisseur de charbon d'environ 70 mètres à 233 mètres de profondeur.

L'emplacement sud plus mince et profond renferme 6 mètres de charbon à 328 mètres de profondeur.

Ces deux forages seront des carottages et feront l'objet de chantiers distincts. Ils seront réalisés successivement et dans les mêmes conditions.

La durée des travaux (mise en place et forage) est prévue de s'étaler sur environ 60 jours ouvrés.

Des excavations sont prévues pour le stockage et la décantation des boues de forage. Il y a généralement 3 bassins dont la contenance globale dépend de la profondeur à atteindre par le forage (50 m3 pour un forage de 300 m). Une cuve à fuel sert à alimenter  l'appareil de forage.

La phase de forage n'aura lieu qu'en journée et ne nécessite donc pas de surveillance particulière de nuit. Trois personnes (un foreur, un aide-foreur et un manouvre) seront présentes pendant toute la durée du chantier.

Les carottes issues des forages seront directement mises en sachet afin de conserver un maximum de gaz pour permettre une meilleure estimation de la ressource.

 


 

Réunion d'information avec les élus

Monsieur CAILLE a souhaité organiser une réunion d'information le 27 février 2009 avec les élus des deux communes de Cossaye et Lucenay.

Il a indiqué s'être déplacé pour deux raisons :
- la première, pour faire le point sur l'instruction de la demande de concession (charbon)
- la seconde pour le permis de recherches

Concernant la demande de PER, Monsieur CAILLE veut faire " deux sondages, un à 300 m et un à 600 m pour, dit-il, regarder si le gaz est en quantité suffisante exploitable ou pas, et quel est le débit. Le but de la recherche est de savoir combien il y a d'eau en-dessous. Dans le forage à 600 m, il veut voir si on peut stocker le CO2. Exploiter le méthane va simplifier la vie si le sujet du charbon revient "
Les carottes vont être prises sous pression et ils vont étudier en laboratoire le débit de sortie du méthane, alors que les carottes prises par le BRGM étaient des simples carottes géologiques
Si les résultats sont positifs, ils feront rejoindre le gaz dans le réseau de gaz (tout proche). Il y aura une petite usine de traitement de gaz (création de 3 à 10 emplois).

M. Caille serait disposé à attendre pour l'exploiter que les techniques de captage et de stockage du CO2 soient mûres et que la science ait évolué. Il déclare aussi que : " sur le plan de l'intérêt public à très long terme, le charbon sera toujours là dans 200 ans. Je comprends très bien qu'on le laisse et qu'on attende ". 

Et pour lui, l'obtention du PER ne lui donne pas d'avantage concernant le charbon...

Remarques : C'est probablement pour faire évoluer la science qu'il signale au passage que l'un des sondages prévu permettrait d'apprécier les possibilités de stockage du CO2 à cet endroit. On est là dans le « n'importe quoi » : le CO2 stocké en plein cour du gisement !!..

 

 QUELQUES REMARQUES

 

 

 

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